Nadi Yoga selon Idris Lahore
Le Nadi Yoga est une forme non-violente et douce de yoga, dont les exercices ont comme but de reconnecter les « nadi » en agissant sur les microluxation et subluxations des articulations et de la colonne vertébrale : le bien-être corporel, l’équilibre émotionnel et la clarté intellectuelle sont la conséquence de ces connexions. A travers les « nadi », l’énergie vitale Oya circule de façon harmonieuse et permet la connexion des organes, des glandes et de toutes les parties du cerveau. Les « nadi » sont en lien avec notre environnement, ainsi qu’avec les « chakras » (ou centres énergétiques); ils transmettent également toutes les informations circulant dans la moindre de nos cellules.
La mise en pratique
Lors de séances hebdomadaires en groupe, nous apprenons à nous mettre à l’écoute des sensations subtiles dans notre corps, nous découvrons les effets apaisants d’une respiration de plus en plus ample et profonde, et nous partageons ce chemin de découverte avec d’autres.
Les bienfaits
Dans la philosophie du Nadi Yoga, tout trouble corporel, émotionnel, intellectuel, relationnel, environnemental et même spirituel, est d’abord dû à une déconnexion des « nadi », c’est-à-dire à une rupture de la circulation de l’énergie dans les lignes énergétiques. Les techniques du Nadi Yoga permettent de rétablir ces connexions et posent ainsi les bases d’un véritable bien-être ou d’un retour à la santé. En repositionnant nos articulations et tout notre squelette, il permet aussi de soulager les douleurs chroniques, le mal de dos, et redonne souplesse et flexibilité à tout notre corps.
Yoga de Samara
Les origines
L’art, la philosophie et la science des « mouvements du Samadeva », tels qu’ils ont été enseignés et pratiqués par les derviches depuis les temps les plus anciens, sont connus en Occident depuis quelques décennies, grâce à Idris Lahore. Cette culture du Samadeva est l’héritage de la civilisation de Samara qui s’étendait, il y a six mille ans, de l’Europe à la Chine. C’est en 1999 que sous l’impulsion d’Idris Lahore, Ennea Tess Griffith met en forme un ensemble de techniques, de mouvements, qui puisent leur sources dans ces traditions orientales mais aussi occidentales : Yoga, Taï Chi, danses orientales, relaxation se combinent pour former un ensemble cohérent, structuré et structurant. La diversité des mouvements, la facilité de l’apprentissage, permet d’utiliser cette méthode dans des contextes aussi variés que l’entreprise, avec des personnes âgées ou handicapées, avec des enfants.
La mise en pratique
Généralement pratiqué en groupe, le Yoga de Samara propose avant tout de se mettre à l’écoute de soi, tout en restant ouverts aux autres. L’un de ses principes fondamentaux est la non violence, qui implique une pratique tout en douceur, dans le respect constant de soi, de ses propres limites et possibilités. C’est aussi pour cela que la méthode est adaptée à tous, quelque soit l’âge ou la condition physique. L’apprentissage se fait lui aussi dans la douceur : comme le font les enfants, nous apprenons en imitant, afin de laisser au corps le temps d’ajuster peu à peu les postures, et découvrir par lui-même les mouvements justes. La séance type hebdomadaire met l’accent sur la répétition des gestes et mouvements, afin d’aller toujours plus en profondeur dans les ressentis.
Les bienfaits
La pratique de ces mouvements, tantôt lents, tantôt rapides, vise à développer chez chacun un meilleur contact avec lui-même, avec les sensations de son corps, pour permettre une meilleure gestion du stress, une libération des tensions et des angoisses, permettant d’accéder au bien-être et à l’acceptation de soi. Sa pratique est finalement une hygiène de vie, qui permet de construire peu à peu une plus grande harmonie dans tous les domaines de sa vie.
